Dans une maison autonome, l’énergie est produite d’une manière autonome que ce soit en matière de chauffage ou d’électricité. Ce genre de maison est également appelé « la maison énergie zéro ». Elle est d’une faible consommation énergétique lorsque celle-ci est à inférieure à 15 kWh par mètre cube en une année pour le chauffage et moins de 50 pour l’énergie primaire. Dans cet article, vous trouverez tout ce qu’il y a à savoir sur la maison autonome.

La maison autonome et le chauffage

L’autonomie en chauffage est parfois la première condition lorsqu’il s’agit d’une réalisation d’une maison autonome. Pour atteindre cette autonomie, il faut d’abord isoler son logement, vérifier à ce qu’il soit étanche avec une excellente qualité d’air. La maison doit avoir des murs et isolants épais, un triple vitrage, une toiture végétalisée. En ce qui concerne la qualité de l’air, il est préférable d’opter pour une ventilation double flux qui renouvèlera en permanence l’air. Elle expulse l’air vicié et dégage de l’air neuf.

Pour une construction neuve, le mieux c’est de choisir une construction passive bioclimatique. En d’autres termes, il s’agit d’une maison qui ne nécessite que peu d’énergie pour assurer une température confortable. Pour une rénovation, il faudra faire de grands travaux comme renforcer l’isolation, installer un chauffage solaire passif, un poêle à bois même s’il y a beaucoup de contraintes. C’est une alternative intéressante et économique pour se chauffer.

L’autonomie en électricité

Une autonomie en électricité signifie que la maison produit sa propre électricité et elle peut la consommer aisément. Il y a de nombreux appareils qui sont faits pour la production domestique d’électricité. Les plus connus sont les éoliennes domestiques, les panneaux solaires photovoltaïques ou bien la chaudière à microcogénération.

Il est tout à fait normal que pour être réellement autonome, il faut consommer l’énergie ainsi produite. Donc, revendre un éventuel surplus d’électricité pour en tirer des bénéfices ne va pas dans la logique de l’autonomie, car la maison est par conséquent reliée au réseau national. Vivre dans une maison autonome implique la nécessité d’adopter certains gestes afin de ne pas gaspiller l’électricité. En effet, il faut éteindre les lumières lorsque vous quittez une pièce, évitez de laisser les appareils électriques en veille.

Les atouts d’une maison autonome

Une maison autonome présente de nombreux avantages comme une entière liberté en ce qui concerne le choix des systèmes et matériaux utilisés, une gestion autonome des consommations d’énergie, pas de frais d’abonnement de gaz ou d’électricité. La consommation d’énergie locale permet de désencombrer les réseaux français. Vous pouvez utiliser des ressources renouvelables et écologiques et les effets environnementaux de la maison seront moindres.

Les inconvénients de la maison autonome

Une maison autonome présente aussi des inconvénients tels qu’un investissement de départ élevé bien que l’autonomie permet par la suite de dépenser très peu pour faire fonctionner la maison. S’il y a un dysfonctionnement des équipements, le réseau ne pourra pas prendre le relai puisque le raccordement n’est pas réalisé. Puisque les équipements installés sont nombreux, il y aura plusieurs opérations d’entretien et de maintenance. L’installation de l’ensemble des systèmes demande de l’espace à l’intérieur et à l’extérieur.